Burberry progresse de 2,9% à 1 414,5 pence, soutenu par le fort rebond des ventes enregistré ces dernières semaines en Chine et en Corée du Sud, deux marchés clefs pour le groupe de luxe britannique. Cette bonne nouvelle relègue au second plan des résultats annuels dégradés par le coronavirus. Elle permet également à la marque d'échapper au vent de défiance qui souffle sur le secteur. A Paris, LVMH abandonne 1,8% et Kering, 1,9%, pénalisés par le regain de tension à Hong Kong, ville stratégique pour les groupes de luxe.

Dans son communiqué, Burberry a précisé que les ventes réalisées en Chine et en Corée du Sud depuis le début de l'exercice étaient en progression par rapport à l'année précédente. La société a reconnu qu'une partie de ces ventes pouvait être considérée comme "de rapatriement". Les Chinois qui consomment habituellement lors de leurs voyages ont dépensé chez eux en raison du confinement.

Burberry a publié au titre de son exercice clos le 28 mars un résultat opérationnel en baisse de 57% à 189 millions de livres, pénalisé par 245 millions de charges liées à la dépréciation des stocks et à la valeur comptable de ses magasins. Les analystes tablaient sur 328 millions selon un consensus fourni par la société

Le résultat opérationnel ajusté a reculé d'1% à 433 millions alors que le marché tablait sur 337 millions.

Le chiffre d'affaires a reculé de 3% à 2,633 milliards, contre un consensus de 2,622 milliards.

Sur le seul quatrième trimestre, le groupe a précisé que ses ventes avaient chuté de 27% alors que 60% de ses boutiques étaient fermées.