La période des trimestriels débute dans un climat moins stressant que sur la fin 2018. Citigroup a commencé la longue série avec des résultats en demi-teinte (baisse de l’activité obligataire), même si les banques possèdent, à ce jour, une assise financière plus solide.
Depuis le début de l’année, l’indice majeur de Wall Street grimpe de 2.5%. Le palmarès permet de mettre en avant la poussée de Boeing (+8%), suite au rapprochement avec le brésilien Embraer. Goldman Sachs suit dans le classement, en reprenant 7% après ses déboires boursiers de 2018 où la banque avait déroché de 33%. En revanche, Apple ferme la marche des 30 valeurs de l’indice avec un recul de 4.9%, suite à ses révisions baissières de ventes d’iPhone. La société de Cupertino sort du podium des plus fortes capitalisations boursières au monde, avec une quatrième place (711 milliards de dollars).

Techniquement, en données journalières, les cours ont connu une violente poussée haussière depuis le point bas des 21790 points. Le mouvement prend la forme d’un pullback en direction des 24300 points, niveau convergent avec la moyenne mobile 50 jours. Le consensus vendeur pourrait se remobiliser à l’approche de cette résistance, constituant un obstacle à une progression additive. Le repli potentiel pousserait le Dow jones en direction des 22680 points. Néanmoins, en cas de franchissement des 24300 points, l’expulsion graphique permettrait de viser la cible ambitieuse des 25830 points.