A la question de savoir si Jean-Bernard Lévy était toujours l'homme de la situation pour diriger l'électricien français, le ministre de l'Economie a répondu sur RTL: "Oui".

"Jean-Bernard Lévy a notre confiance et nous lui faisons confiance pour rétablir la situation. En revanche, ce qui s'est passé n'est pas acceptable", a ajouté Bruno Le Maire, qui avait déjà dénoncé en septembre des "dérives inacceptables" dans la filière nucléaire française.

Début octobre, EDF a notamment revu en hausse de 1,5 milliard d'euros le coût de construction de la centrale EPR de Flamanville, dans la Manche, désormais évalué à 12,4 milliards d'euros.

"Je ne suis pas satisfait. Ces retards ne sont pas acceptables. Ces difficultés à répétition ne sont pas à l'honneur de la filière nucléaire qui doit se ressaisir et se ressaisir vite", a dit Bruno Le Maire lundi.

(Matthias Blamont et Bertrand Boucey, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : ENGIE, Electricité de France