La situation est tendue au sein de la Société Le Nickel, principal employeur privé de l'île et filiale à 56% d'Eramet. Deux organisations syndicales majoritaires chez les salariés de la branche minière (mais pas dans l'usine de transformation) sont en grève depuis le 4 janvier, pour s'opposer à un plan de performance qui impose un accroissement des heures hebdomadaires, bien au-delà des accords antérieurs, datant du mois de mai. "D'habitude à cette saison, on a 500.000 tonnes de stock pour anticiper les aléas climatiques. Là, on en a 150.000 soit 20 jours seulement de production", a indiqué un porte-parole de la Société Le Nickel (SLN) à l'AFP. Les cinq autres organisations syndicales, qui sont minoritaires chez les miniers, sont contre ce mouvement car il pénalise le site de production et faut resurgir le spectre de la faillite. Sous perfusion de l'Etat et d'Eramet, la SLN doit réduire ses coûts pour redevenir compétitive sur le marché mondial.
 
Par ailleurs, Oddo BHF avait repris le suivi du dossier à "alléger" avec une valorisation de 63 EUR hier, dans le cadre d'une grande étude sectorielles sur les Mines & Métaux.