Ericsson chute de 5,41% à 83,90 couronnes suédoises en raison de résultats décevants au quatrième trimestre. Sur cette période, l’équipementier télécoms a pourtant engrangé un bénéfice net de 4,5 milliards de couronnes suédoises (427 millions d’euros) contre une perte de 6,5 milliards. Mais la rentabilité n’est pas à la hauteur des prévisions des analystes. L’une de leur mesure préférée de la rentabilité, la marge brute, corrigée des charges de restructuration, a augmenté de 5,1 points à 37,1%, mais le marché visait 37,6%.

La déception est encore plus importante au niveau du bénéfice opérationnel, toujours corrigé des exceptionnels. Il a atteint 6,5 milliards de couronnes suédoises, à comparer avec un profit de 2,6 milliards de couronnes suédoises au quatrième trimestre 2018 et un consensus de 7,8 milliards. La marge opérationnelle, hors éléments exceptionnels, est ressortie à 9,7%, à comparer avec 4% un an plus tôt et un consensus de 11,9%.

UBS explique cette déception par l'acquisition du constructeur d'antennes et de systèmes de radiocommunication Kathrein et des investissements plus élevés que prévu au niveau de l'activité de Réseaux, sa division la plus importante. Son résultat opérationnel de 6,4 milliards de couronnes suédoises est inférieur de 15% aux attentes des analystes.

Les ventes du groupe ont augmenté de 4% à 66,4 milliards de couronnes, ressortant sous les attentes : 66 milliards. A taux de change et périmètre constants, la progression est de seulement 1%.

En dépit de cette contreperformance, le groupe a réaffirmé ses objectifs 2020 d'une marge opérationnelle d'au moins 10%, dont de 15% à 17% pour les équipements de réseaux.