Opinion : Il est grand temps de quitter la France
Par Franck Morel
Il y a quelques semaines le cabinet Ricol Lasteyrie publiait pour la sixième année consécutive son rapport sur la situation financière des sociétés qui composent le CAC40. Basée sur les derniers comptes annuels clôturés, cette étude donne une bonne image de la santé financière des sociétés du CAC40 ainsi que son évolution d’année en année, avec tout de même 6 mois au mieux de retard, le temps pour les sociétés de publier leurs comptes détaillés. Les conclusions sont sans appel. La situation se détériore : ralentissement de la croissance, baisse de la profitabilité et augmentation de l’endettement moyen.
Nous souhaitons simplement vous dire que l’herbe est plus verte ailleurs et que vous devez changer vos habitudes, car n’allez pas imaginer que c’est pareil partout, ce n’est pas le cas. A l’échelle mondiale, nous sommes désormais en fin de peloton et la France est un tout petit pays.
Tout bon investisseur français qui se respecte doit donc impérativement changer ses mauvaises habitudes, qui consistent à se restreindre aux quinze valeurs françaises qu’il a l’impression de connaître et qui pour la plupart, phénomène triste, sont souvent celles qui sont dans les situations financières les plus compliquées…
La bonne nouvelle c’est que nos politiques, sans le savoir, vous incitent à vous ouvrir à l’international par des mesures fiscales. Et oui, incroyable mais vrai et surtout affligeant de stupidité, la taxe sur les transactions financières ne concerne que vos investissements dans les valeurs… françaises ! Investir, par exemple, dans l’action Apple ne vous coûtera pas les 0.20% de taxe. Toujours dans le même ordre d’idée, saviez-vous que dans le cadre d’un PEA vous pouviez investir dans des sociétés anglaises mais aussi allemandes, norvégiennes et même islandaises ?
Nos deux portefeuilles Investisseur PEA et International surperforment largement les indices et vont continuer à le faire, pour la simple et bonne raison que nous investissons dans des sociétés en croissance. Nos performances sont donc comparées à des indices composés d’une majorité de sociétés aux métiers matures et qui se sont focalisées, ces dernières années, sur le versement de dividendes plutôt que sur la recherche et développement. A titre indicatif, nous n’avons à ce jour que deux valeurs françaises en portefeuille.
Alors voici un bon conseil issu d’un chauvin haut savoyard : Quittez la France au plus vite !
Découvrez nos portefeuilles Investisseur PEA (+14% depuis le 1er Janvier) et Investisseur International (+14.5% depuis le 1er Mars). Nous ne réalisons que quelques opérations par mois.