Fromagerie Bel progresse de 0,85% à 476 euros dans des volumes naturellement restreints (3,64% de flottant seulement). Le géant français de l'agroalimentaire, contrôlé par les familles fondatrices Bel et Fiévet, a réalisé au premier trimestre 2018 un chiffre d'affaires de 813 millions d'euros, en croissance organique de 4,8%. Le groupe, connu pour fabriquer La Vache qui rit, Babybel, Leerdammer, Boursin, etc, est parvenu à déjouer un climat qu'il juge peu visible. Le groupe familial affronte en effet un environnement commercial marqué par la réorganisation de la distribution européenne.

Fromagerie Bel, détenu à hauteur de 68,5% du capital par Unibel (familles Bel et Fiévet), et à hauteur de 24% par Lactalis, premier fromager européen, doit également faire avec les incertitudes géopolitiques et un environnement monétaire extrêmement volatile. Pour preuve, en intégrant l'effet négatif des changes, le chiffre d'affaires a accusé un repli de 1,1% au premier trimestre.

Fromagerie Bel a été également pénalisé par les cours des matières premières, qui se maintiennent selon lui à des niveaux élevés.

Dans ce cadre, le groupe assure poursuivre ses efforts de productivité industrielle et de gestion attentive de ses ressources afin d'assurer le financement de son développement et sa transformation en acteur majeur dans le segment du snacking sain.

Il a confirmé sa confiance dans ses perspectives de croissance dans l'ensemble de ses géographies, grâce au renforcement de son excellence opérationnelle, à la bonne répartition géographique de ses activités, à la pertinence de son offre sur ses différents marchés, et à la force de ses marques.

Valeurs citées dans l'article : Fromageries Bel, Unibel