Crédit Suisse relève son objectif de 32 à 36 euros sur GDF, mais reste neutre sur la valeur. Le cabinet d′analyses a abaissé ses prévisions de bénéfice par action de 4,5% pour 2007 mais les a relevé de 2,8% pour 2008Pour l′analyste, " le gouvernement français prendra la décision d′approuver ou non la fusion entre Suez et GDF d′ici le début du troisième trimestre ". La probabilité d′une décision positive s′élève à 50% pour Crédit Suisse.Pour lui, la fusion serait positive. " Elle créerait le numéro trois du secteur en terme de capitalisation boursière et le leader dans la chaîne de valeur de l′électricité et du gaz ". En outre, la nouvelle entité disposerait d′un solide bilan et d′un nombre important d′actifs non stratégiques lui permettant d′être un moteur de la consolidation du secteur.Si la fusion ne se concrétisait pas, les deux groupes devraient présenter des options alternatives. GDF pourrait tenter de se développer dans l′exploration et la production ou dans sa division aval à l′international, note l′analyste.Dans ce cas, Suez reste attractif tandis que la plus grande part du potentiel de hausse de GDF réside dans la fusion, indique Crédit Suisse." Si le scénario de fusion échoue, nous favoriserions Suez étant donné sa meilleure dynamique de résultats, son plus grand nombre d′options stratégiques et le fait que le groupe pourrait devenir une cible ", conclut Crédit Suisse.