Zurich (awp) - Glencore est confronté aux conséquences de la pandémie de Covid-19. La société minière a adapté ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice, a-t-elle annoncé jeudi.

Qualifiée de "défi sans précédent" par le directeur général Ivan Glasenberg, les implications ont jusqu'à présent été "gérables", la majorité des installations continuant de fonctionner relativement normalement. Les prévisions pour l'ensemble de l'année ont toutefois été adaptées pour prendre en compte les ajustements dans certains pays.

Glencore a continué à éprouver des difficultés dans l'extractions cuprifère au premier trimestre, en baisse de 9% à 293,300 tonnes. Aucune production n'a été enregistrée à Mutanda, en République démocratique du Congo (RDC), ni à Mopani en Zambie en raison de travaux de maintenance.

Les tonnages de zinc (+13%) se sont inscrits en hausse grâce à la co-entreprise d'Antamina et au redémarrage au troisième trimestre 2019 de la mine Iscaycruz au Pérou. Ceux de nickel (+4%) et de ferrochrome (-3%) ont reculé.

Les volumes de charbon de leur côté ont reculé de 4% à 31,9 millions de tonnes, sous l'impact de difficultés opérationnelles en Afrique du Sud notamment.

Les participations dans des projets pétroliers ont profité de l'accroissement du pompage au Tchad et des barils extraits du champ de Bolongo, au Cameroun, depuis le troisième trimestre 2019. La progression a atteint 58%, pour un total de 1,8 millions de barils.

Les prévisions pour l'ensemble de l'année ont été revues à la baisse, notamment pour le cuivre, le zinc, le nickel ou encore le ferrochrome. Les estimations pour le pétrole sont encore en cours.

La société minière se montre malgré tout confiante: "Grâce à notre solide position de liquidité et notre modèle d'affaires résilient, nous sommes bien positionnés pour évoluer dans les défis actuels".

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