L'action du groupe néerlandais gagne 5,98% à 39,69 euros vers 08h40 GMT alors que l'EuroStoxx 50 cède 0,09%.

Philips a publié avant l'ouverture un bénéfice avant impôt, charges financières et amortissement (Ebita) trimestriel en baisse de 33% à 244 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 4,15 milliards, en repli de 2% à données comparables.

Le groupe, recentré ses dernières sur le marché de la santé, professionnel comme grand public, a renoncé à ses prévisions pour le reste de l'année mais vise un retour à la croissance des ventes au second semestre, ce qui pourrait lui permettre d'afficher sur l'ensemble de l'exercice une "modeste" croissance des ventes à données comparables et une amélioration de sa marge d'Ebita ajustée, a précisé le directeur général, Frans van Houten.

Des perspectives "supérieures au consensus actuel", constate Credit Suisse tout en jugeant "mitigés" les résultats du premier trimestre avec la baisse des ventes de produits d'hygiène et de santé grand public. L'intermédiaire maintient son opinion sur la valeur à "neutre".

De leur côté, les analystes de Bernstein notent que la croissance des nouvelles commandes a atteint 23% sur un an au premier trimestre à données comparables, "ce qui suggère que Philips reste bien placé une fois que la pandémie aura reflué".

En Bourse, le titre Philips a rebondi de 46% depuis son point bas du 16 mars, après une chute de 40% en un mois à peine. Il limite ainsi à 9,4% son repli depuis le 1er janvier, contre -22,9% pour l'EuroStoxx 50.

(Bart Meijer, version française Marc Angrand, édité par Jean-Stéphane Brosse)