La banque britannique, qui passera ses provisions dans ses comptes du troisième trimestre, a également déclaré qu'elle suspendait son programme de rachat d'actions.

La semaine dernière, Royal Bank of Scotland avait que le scandale des "payment protection insurance (PPI)" était susceptible de représenter un coût supplémentaire de 900 millions de livres tandis que Clydesdale Bank a passé une nouvelle provision allant de 300 à 450 millions de livres dans le dossier.

Cet afflux de demande de nouvelles indemnisations est le fait d'une date butoir de dépôt de dossier qui avait été fixée le 29 août.

Les banques britanniques ont jusqu'à présent versé plus de 36 milliards de livres à leurs clients pour tenter de mettre un point final à ce scandale de tromperie commerciale à grande échelle sur les assurances emprunteur.

Ces assurances ont été vendues pour couvrir des prêts immobiliers ou des crédits à la consommation mais la plupart n'étaient pas adaptées au profil des emprunteurs, qui n'auraient ainsi pas pu effectuer de demandes d'indemnisations en cas de maladie ou de perte d'emploi par exemple.

Lloyds a noté que la nouvelle provision allait peser sur sa rentabilité, renonçant ainsi à son objectif 2019 d'un rendement de l'actif corporel de l'ordre de 12%.

(Carolyn Cohn, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Lloyds Banking Group, Royal Bank of Scotland Group