Compte tenu de la discipline budgétaire du pays et de l'attitude dovish des banques centrales, Carmignac pense que les taux chiliens et le marché des changes sont attractifs. Malgré une situation budgétaire solide (la plus solide parmi les pays d'Amérique Latine, avec seulement -1,8 % du solde budgétaire), le Chili subit la pression de la guerre commerciale et de la sous-performance du cuivre.

De plus, la Banque centrale et son attitude dovish, faisant allusion à d'autres réductions de taux, devraient stimuler l'économie. La banque centrale chilienne a été très proactive en réduisant les taux. Carmignac observe désormais au Chili des taux d'intérêt réels négatifs qui devraient aider le pays à renouer avec la croissance.

Toutefois, pour l'instant, il juge préférable de rester à l'écart des actions. " Nous attendons une amélioration des prix du cuivre et du cycle d'investissement mondial pour reconsidérer l'investissement sur les marchés d'actions ", précise le gestionnaire d'actifs.