Une bonne nouvelle pour les investisseurs qui peinent toujours à régler le paradoxe de l'eau et du diamant.
En effet, Tiffany gagne cet après-midi 2,7% à 126,30 dollars, soit, toutefois, moins que les 130 dollars proposés par le français. Aussi, LVMH semble avoir trouvé cette fois-ci la " juste valeur " du bijoutier et, par conséquent, les bans ne devraient pas tarder à être publiés.
Si Tiffany sous-performe depuis plusieurs années le marché du luxe, le groupe connu pour ses alliances et ses bagues de fiançailles est un beau parti.
Célèbre dans le monde entier et magnifié dans le film Diamants sur canapé, de Blake Edwards, adaptation du roman de l'Américain Truman Capote, Tiffany a le statut rare et envié de marque "iconique".
Lui passer la bague au doigt permettrait à LVMH de se renforcer aux Etats-Unis dans la joaillerie, l'un des segments les plus porteurs du luxe.
Le groupe français pourrait également bénéficier des liens de long terme tissés entre Tiffany et les mines de diamants tout en améliorant son exposition au marché du mariage.
Certains analystes jugent par ailleurs le titre attractif compte tenu de ses perspectives de croissance, aujourd'hui insuffisamment exploitées, en Chine. Depuis le début de l'année, LVMH a bondi de 49 % tandis que Tiffany, à veille de la première offre d'octobre, affichait un "maigre" +7 %.