Natixis (+1,42% à 6,122 euros) a fini vendredi parmi les principales progressions de l’indice SBF 120 grâce à des bénéfices plus élevés que prévu au deuxième trimestre. Sur cette période, la filiale de BPCE a enregistré un bénéfice net part du groupe en augmentation de 19% à 580 millions d’euros. Hors éléments exceptionnels, il a progressé de 5% à 556 millions d'euros. Le consensus Inquiry Financial réalisé pour Reuters s’élevait à 497 millions d’euros.

Le coût du risque a, lui, reculé de 40% à 40 millions d'euros. Un fort repli qui s'est également constaté chez ses concurrentes françaises.

Dans le même temps, le produit net bancaire a augmenté de 7% à 2,577 milliards d'euros. Celui des métiers a, lui, progressé de 3% à 2,35 milliards d'euros. La hausse est de 5% à taux de change constants.

"Toutes les divisions ont fait mieux que prévu, en particulier la gestion d'actifs", souligne Jefferies. La performance meilleure que prévu de cette activité est également soulignée par JPMorgan.

Le résultat avant impôts de la gestion d'actifs a augmenté de 20% à 266 millions d'euros, bénéficiant notamment d'une collecte de 10 milliards d'euros, là où le marché visait 5 milliards. Les actifs sous gestion ont ainsi augmenté de 3% sur le trimestre à 846 milliards d'euros.

Le résultat avant impôts des services financiers spécialisés a progressé de 22% à 127 millions d'euros. La division Banque de Grande Clientèle, qui comprend ses activités de marché a, en revanche, vu le sien reculer de 8% à 383 millions d'euros.

François Riahi, directeur général de Natixis, a déclaré : "Tout comme au 1er trimestre 2018, Natixis enregistre au 2eme trimestre de solides résultats, en ligne avec les objectifs de notre plan stratégique New Dimension".

S'agissant de sa solidité financière, Natixis affiche un ratio de fonds propres durs de 10,8%, en hausse de 10 points de base sur le trimestre. Le ratio de levier ressort, lui, à 4%, en repli de 10 points de base.