Le groupe de randonnée de Saint-Jean organise chaque année plus de 20 excursions dans la région de Bâle

Le groupe de randonnée de Saint-Jean organise chaque année plus de 20 excursions dans la région de Bâle, l'occasion de passer de bons moments en agréable compagnie. Sont invités à participer les retraités de Novartis et de ses anciennes sociétés, mais aussi toutes les personnes intéressées qui n'ont travaillé dans aucune de ces entreprises. Nous avons accompagné les marcheurs lors d'une sortie dans la réserve naturelle « Aue Chly Rhy Rietheim », où vivent castors et autres espèces animales et végétales rares. par Michael Mildner

La météo ce matin est parfaite, le ciel est bleu, il n'y a pas de vent et les températures sont plutôt agréables. C'est presque comme si le responsable de la randonnée avait commandé le beau temps ; et cela ne nous étonnerait qu'à moitié quand on voit à quel point cette journée est bien préparée. Le responsable de notre randonnée, Willi « Chutz » Leuenberger, est arrivé au rendez-vous à la gare CFF de Bâle bien avant l'heure. Avec ses lunettes de soleil, sa veste de sport orange vif et sa casquette de baseball, il pourrait passer pour un homme alerte de 65 ans. Pourrait, car Chutz - la chouette -, baptisé ainsi par son père à sa naissance en raison de sa chevelure ébouriffée, porte fièrement ses 82 printemps.

Tout le monde est le bienvenuIl est maintenant un peu après 9 h 30 et les participants à la marche arrivent les uns après les autres à la gare. Neuf hommes et trois femmes cette fois-ci mais, généralement, plus de 20 retraités prennent part aux excursions, qui se déroulent toutes les deux semaines.

Le groupe de randonnée de Saint-Jean compte 13 responsables de randonnée et plus de 60 membres au total. Les participants ne doivent pas forcément avoir travaillé chez Novartis, Sandoz ou Ciba, et l'âge n'a aucune importance : jeunes et séniors sont tous les bienvenus. Il suffit de s'inscrire auprès du coordinateur, Hans-Peter Kurz (voir l'information à la fin de l'article), et du responsable de la randonnée pour participer.

Bien sûr, des « randonnées d'essai » sont possibles sans engagement ; il n'y a aucune obligation, à l'exception de la contribution obligatoire de 2 francs par personne, prélevée à chaque sortie.

En train et en busA 8 h 50 tapantes, départ du train régional en direction de Laufenburg. Les randonneurs discutent à bâtons rompus, ayant beaucoup de choses à se raconter depuis qu'ils se sont vus deux semaines auparavant. Chutz profite du trajet pour remettre une feuille d'information sur la réserve naturelle « Aue Chly Rhy Rietheim » et répondre aux questions sur la randonnée. Il note également les souhaits des marcheurs pour le repas de midi, deux menus leur étant proposés au choix, et les communique par téléphone au restaurant pour que tout soit prêt lorsque le groupe arrivera.

Pour Chutz, cela fait naturellement partie de ses tâches de responsable: « Le menu est déterminé lors des randonnées de reconnaissance. Chaque responsable parcourt le trajet au préalable et sélectionne le restaurant à cette occasion. J'ai fait cette randonnée pour la dernière fois il y a quatre jours ; en général, je parcours le trajet juste avant la date prévue car parfois, à cause de travaux ou de coupes de bois dans la forêt, il faut trouver une autre route. »

Une fois à Laufenburg, nous montons dans le car postal à moins de 100 mètres de la gare. Quelques minutes plus tard, nous partons pour Leibstadt où, après une courte attente, le prochain bus nous conduit à Koblenz. C'est là que commence la randonnée. Les participants entament leur marche tranquillement le long du Rhin, en direction de Rietheim.

Le bâtisseur des zones alluvialesPendant les quelque trois kilomètres jusqu'à Aue Chly Rhy, les randonneurs discutent par groupe de deux ou trois des dernières nouveautés, de leurs loisirs ou encore de leurs voyages. Une femme très alerte de 81 ans parle par exemple de sa très prochaine croisière dans le Pacifique dont elle rêve depuis longtemps. Un autre participant raconte ses formidables vacances en famille de nombreuses années auparavant, lorsqu'il a sillonné la Suisse en petite reine. Et tout le monde souhaite également savoir comment vont les anciens collègues et les collaborateurs actuels.

Le parcours passe devant trois anciennes fortifications de la seconde guerre mondiale, qu'il est possible de gravir ; depuis le dernier bunker, nous avons une vue imprenable sur la plaine alluviale, qui s'étend devant nous avec le bras dégagé du fleuve Chly Rhy et des espaces reboisés. Ici, le castor, que l'on appelle aussi « bâtisseur des zones alluviales », est roi. En hiver, lorsque les feuilles et les herbes se font rares, il se nourrit d'un bon kilo d'écorce par jour ; pour ce faire, il doit assidûment ronger tout au long de l'été pour constituer ses réserves.

Des moments conviviauxA travers les grandes zones alluviales, en passant près d'animaux et de plantes rares, nous nous dirigeons d'un bon pas vers Rietheim. A midi, sous un soleil de plomb, la faim commence à se faire sentir et les randonneurs pressent le pas pour atteindre le beau village d'Argovie. Nous sommes accueillis chaleureusement au restaurant Krone, surtout par les deux « randonneurs motorisés » qui, pour des raisons de santé, ont dû renoncer à la marche et sont venus en voiture pour le repas de midi seulement. Ils sont heureux de retrouver leurs compagnons pour passer un moment convivial et discuter avec eux.

Chutz Leuenberger confirme notre impression : « Cette partie conviviale de la randonnée est toujours très importante pour les participants. Nous prévoyons donc suffisamment de temps, de même que pour les indispensables en-cas du matin et de l'après-midi. Nous en profitons, car nous ne savons pas quand une autre occasion de nous retrouver se représentera. »

En forme plus longtemps et motivésEn début d'après-midi, après avoir repris des forces, le petit groupe prend la route du retour en bus et en train, sans cesser de bavarder. Dans le train régional vers Bâle, certains participants descendent en cours de chemin pour regagner leurs pénates. Cela aussi, Chutz Leuenberger l'a parfaitement préparé.
« J'ai 82 ans et je pourrais encore rester responsable de randonnée pendant deux ou trois ans si ma santé le permet », explique-t-il en prenant congé de nous avec une poignée de main cordiale et vigoureuse. Cela nous rappelle une question que nous avons lue récemment : 80 ans, le nouveau 60 ans ?

Pour Chutz et ses collègues responsables de randonnée, qui s'engagent tous volontairement et gratuitement dans le groupe de randonnée de Saint-Jean, il reste quoi qu'il en soit encore beaucoup à faire, pendant longtemps. C'est plein d'énergie qu'ils organisent toutes les deux semaines une randonnée avec le beau temps, car tout le monde sait bien que la météo n'est jamais mauvaise, il n'y a que de mauvais vêtements. Et pour ceux à qui ces rendez-vous ne suffisent pas, ils peuvent s'inscrire pour la semaine de randonnée printanière annuelle à Majorque.

Informations complémentaires sur le groupe de randonnée de Saint-Jean à l'adressewww.npv.ch(link is external)

La Sté Novartis AG a publié ce contenu, le 04 octobre 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le04 octobre 2017 15:06:06 UTC.

Document originalhttps://www.novartis.ch/fr/news/lautomne-la-saison-des-randonnees

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