Zurich (awp) - Novartis a revendiqué des données positives pour le tropifexor (LJN452) dans le traitement de la stéatose hépatique non alcoolique (NASH). La substance a permis d'améliorer "significativement" plusieurs biomarqueurs chez les patients étudiés, a indiqué le groupe bâlois lundi.

D'après des résultats intermédiaires, l'étude de phase IIb FLIGHT-FXR a permis de démontrer la sécurité, la tolérabilité et l'efficacité du produit chez les patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique (NASH).

A la douzième semaine, la graisse dans le foie et l'enzyme alanine aminotransférase avaient diminué avec le tropifexor par rapport au placebo. La présentation exhaustive des résultats aura lieu cette semaine à Boston au cours d'un congrès dédié aux maladies du foie ("The Liver Meeting").

Les données issues des biopsies à la 48e semaine sont escomptées au deuxième semestre 2020, précise le communiqué.

Il n'existe pour l'heure aucun traitement homologué contre la NASH, une forme progressive de lésion du foie provoquée par une accumulation de graisses touchant jusqu'à 5% de la population mondiale, indique Novartis. L'inflammation hépatique et la fibrose risquent de se muer avec le temps en cirrhose, susceptible d'entraîner un dysfonctionnement du foie et pouvant entraîner la mort du patient.

Fin octobre, Novartis et Pfizer ont annoncé évaluer conjointement des combinaisons de leurs produits respectifs dans le domaine de la stéatose hépatique non alcoolique (NASH). L'accord conclu entre les deux géants pharmaceutiques portait sur le lancement d'une étude clinique sur le tropifexor (LJN452), associé à un ou plusieurs produits de Pfizer.

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