Zurich (awp) - Roche a obtenu l'aval de l'Institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic) pour son médicament Tecentriq (atézolizumab), utilisé dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules (SCLC). Cet anticancéreux est déjà autorisé seul ou en combinaison dans nombre d'indications en oncologie.

"Depuis plus de 30 ans, il n'y a eu aucune avancée thérapeutique pour les patients atteints de cette forme de cancer du poumon", a indiqué la société pharmaceutique bâloise mardi.

L'autorisation repose sur les résultats de l'étude IMpower133, qui a montré que Tecentriq, en association avec une chimiothérapie, permettait d'améliorer la survie des patients atteint de SCLC à un stade avancé par rapport à la chimiothérapie seule.

IMpower133 est "la première étude de phase III sur un anticancéreux immunothérapeutique qui démontre qu'une combinaison basée sur une immunothérapie améliore significativement la survie dans le traitement de première ligne du SCLC", précise Roche dans son communiqué.

Le SCLC, qui représente environ 15% des cancers du poumon, se distingue des autres types de cancer du poumon par "son agressivité, sa croissance rapide et la formation précoce de métastases", précise le laboratoire bâlois. En Suisse, environ 3500 personnes décèdent chaque année d'un cancer du poumon, rappelle l'entreprise dans son communiqué.

L'anticorps monoclonal est déjà homologué aux Etats-Unis et en Europe notamment contre diverses formes du cancer du poumon, de la vessie ou du sein. Les revenus du Tecentriq, en progression rapide, ont atteint sur les six premiers mois de l'année 782 millions de francs suisses.

La multinationale bâloise mène de nombreuses autres recherches sur Tecentriq, dans une volée d'autres indications en oncologie, concernant notamment la vessie, les zones périgénitales, la peau, les seins, le tube digestif ou encore la tête et le cou.

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