James Leigh-Pemberton, le président de l'UKFI, explique, dans une lettre adressée au ministre des Finances George Osborne, qu'il serait également possible de lever au moins deux milliards de livres (2,78 milliards d'euros) de la cession d'actions RBS sur l'exercice 2015/2016.

RBS a été secourue par l'Etat lors de la crise financière de 2007-2009 pour un coût de 45,8 milliards de livres, moyennant une entrée au capital à hauteur de 78%.

Pour l'Etat, le sauvetage se traduit pour l'heure par une perte de quelque 14 milliards de livres, au cours de Bourse, ce qui implique que les premières ventes risquent de se faire à perte.

Toutefois, l'action RBS bénéficierait, pense-t-on, de la résolution dans les 12 mois à venir de la majorité des litiges liés à aux errements passés de la banque et de sa restructuration qui la recentrerait sur le crédit aux ménages et entreprises britanniques.

L'action sera en outre plus liquide une fois que Londres aura commencé à se désengager.

"Nous pensons que l'investissement RBS continuera d'évoluer, ce qui créera de nouvelles opportunités de cession profitables pour le contribuable britanniques dans les années à venir", a dit Leigh-Pemberton.

(Matt Scuffham, Wilfrid Exbrayat pour le service français)