Stallergenes Greer gagne 0,42% à 42,95 euros après le rachat de Medic Savoure Limited, un des leaders de l'immunothérapie allergénique au Canada. Le montant de l'opération, qui a pris effet le 1er octobre 2017, n'a pas été pas dévoilé. Savoure distribue également depuis les années 70 des produits en vrac de traitement sous-cutané des allergies commercialisés par la biotech franco-britannique. Le groupe est également habilité à produire des traitements individuels et personnalisés par patient. Le Canada compte 37 millions d'habitants, et environ 20 à 25% souffriraient de rhinite allergique.

Dans ce cadre, cette opération fait sens pour Stallergenes Greer. Ce dernier n'a donné aucune indication chiffrée, mais à ce stade Oddo BHF estime que la taille de Medic Savoure est limitée : autour de 10 millions d'euros. Aussi, l'acquisition de Medic Savoure ne devrait pas avoir d'incidence matérielle sur les résultats financiers du groupe en 2017.

Stallergenes-Greer était déjà présent au Canada. Mais le nouvel semble devrait désormais détenir un portefeuille de produits plus complet. Sa taille pourra par ailleurs permettre au groupe de mieux résister aux pressions prix observées aux Etats-Unisdu fait de l'émergence de centrales d'achats.

Oddo BHF a relevé son objectif de cours sur le titre de 38,5 à 45 euros tout en réitérant sa recommandation d'Achat. La biotech a acquis Medic Savoure Limited, un des leaders de l'immunothérapie allergénique au Canada. Le broker estime qu'en parallèle de la "recovery", Stallergenes Greer se montre "offensif" avec cette acquisition, même modeste. Quelle que soit la taille, cette annonce montre en effet que le groupe est sorti de ses difficultés industrielles et qu'il est de nouveau en configuration offensive, détaille l'analyste.

Le courtier avait placé Stallergenes Greer dans sa Top Picks list Oddo Midcap en début d'année mais le marché se ré-intéresse maintenant au dossier et semble désormais mieux reconnaître la thématique de reprise des parts de marché et de redressement des résultats.

L'intermédiaire n'exclut pas un appel au marché d'ici six à douze mois.