Société Générale (SG) a abaissé son conseil sur l'action Uniper, ancienne division de génération thermique scindée de l'énergéticien allemand E.ON. Principal argument : la thèse d'investissement reposant sur le dividende est reportée à plus tard. D'achat, le conseil est ramené à 'conserver' le titre, l'objectif de cours à 12 mois revenant de 15,5 à 13,6 euros.
Certes, reconnaissent les spécialistes, 'dans son secteur, Uniper demeure l'un des titres les plus attractifs à moyen terme'. Depuis son introduction en Bourse, en septembre dernier, l'action a d'ailleurs pris 27%.
Mais en 2017, les marchés de matières premières devraient être moins favorables à la hausse des prix de gros de l'électricité. 'La poursuite de la ré-appréciation du titre est donc conditionnée à une confirmation des perspectives de dividende, ou à de bonnes surprises du côté des cessions', estime donc une note de recherche.
Si la deuxième option semble envisageable, en revanche, les provisions qu'Uniper devra consentir risquent de reporter les bonnes nouvelles concernant le dividende à 2019, redoute SG.
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Uniper SE est une société de production et de commerce d'énergie basée en Allemagne. La société opère à travers trois segments : European Generation, Global Commodities et International Power Generation. Le segment Production européenne produit de l'électricité et possède des centrales au charbon, au gaz, au pétrole et des centrales combinées gaz-vapeur, des centrales hydroélectriques, des centrales nucléaires en Suède, une centrale à biomasse en France, ainsi que des installations solaires et éoliennes ; le segment Global Commodities regroupe les activités de négoce d'énergie de l'entreprise, ainsi que les activités de stockage et de fourniture de gaz, et le segment International Power Generation comprend des prises de participation dans des entreprises de production d'énergie dans la Fédération de Russie et au Brésil.