Les places boursières affichent collectivement un repli de -1,1% à une demi-heure de la reprise des cotations à Wall Street alors que les indices US sont attendus en repli de -0,5%.
Cet écart s'est légèrement réduit à l'heure du déjeuner avec l'annonce d'une OPA de 3,9Mds$ de Dell (qui devrait chuter de -5%) sur Perot Systems (qui bondit de +65%) avec une 'prime' record de +68%.

Nombreux sont les investisseurs qui espère voir une fièvre des 'M&A' (opérations capitalistiques le plus souvent hostiles) donner un second souffle au rally haussier qui vient de propulser le Nasdaq 69% au-dessus de ses planchers annuels... mais l'autre pilier de la hausse -les profits trimestriels- sera t'il à la hauteur des espérances du marché ?

Le CAC40 (-0,85%) flirte avec les 3.800Pts, Londres cède -1%, Francfort -1,4% (et l'Euro-Stoxx50 -1,1%): ceci s'apparente à des prises de bénéfices techniques limitées au lendemain des '4 sorcières'. Les places asiatiques avaient donné le ton ce matin (sauf Tokyo qui sera fermé jusqu'à jeudi matin) en se repliant de -1 à -1,5%.

Les investisseurs se montreront peut-être prudents avant de connaître les conclusions du G20 (jeudi et vendredi) en matière de limitation des 'bonus' mais aussi et surtout de niveau de garanties en capital apportées par les banques (amélioration de la qualité des actifs).
Deux nouvelles banques ont fermé leurs portes aux Etats Unis ce week-end ce qui porte le total à 94 depuis le 1er janvier.

A Paris, ce sont logiquement les titres qui ont servi de locomotives ce derniers jours qui subissent les replis les plus importants avec par exemple Lafarge (-3,8%) et Saint-Gobain (-3,1%) puis EADS (-5%). Les parapétrolières sont également sous pression avec Vallourec (-2,7%) et Technip (-5%, le titre vient d'intégrer l'élite des plus grosses capitalisations boursières de France en remplacement d'Air France).
Suite à une dégradation de recommandation, Arcelor-Mittal cède -4,4%, Carbone Lorraine dans le même secteur perd -5%.


EDF (+0,5%) envisagerait de céder une participation dans British Energy indique ce matin le journal La Tribune. Le groupe souhaiterait vendre une autre participation de 20% dans l'exploitant nucléaire britannique après la vente déjà de 20% de British Energy à Centrica pour 2,5 millions d'euros.

Nexans (-3,95%) recule alors qu'Aurel a abaissé son opinion de 'acheter' à 'conserver', avec un objectif de cours maintenu à 60 euros, alors que l'annulation de la fusion Prysmian-Draka pourrait entraîner une poursuite de la pression sur les prix, en particulier sur le marché des télécoms où Draka est très présent.
Le titre Rallye cède 3%. Le groupe a annoncé vendredi qu'il avait réalisé vendredi avec succès un emprunt obligataire d'un montant de 500 millions d'euros d'échéance 20 janvier 2015. Cette émission est destinée à refinancer la dette existante, à en allonger la maturité et à renforcer la situation de liquidité de la société holding.

Hors CAC40, Rodriguez (qui ne cote plus depuis avril) a publié une perte nette part du groupe de 63,9 millions d'euros pour son premier semestre 2008/2009. Le fabricant de yachts souhaite demander le renouvellement de six mois de la période de sauvegarde.



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