Carmignac conserve un biais prudent sur le dollar
Le billet vert est pris entre deux courants contraires avec, d'une part, des rapatriements de capitaux des investisseurs américains et des manques de liquidité sur les marchés monétaires qui soutiennent la monnaie et, d'autre part, une valorisation élevée et une évolution toujours défavorable du double déficit américain (dégradation de la balance courante et du déficit public).
La lecture de Carmignac du cycle américain étant moins optimiste que celle qui semble en être faite par les membres de la Fed et les marchés, le gérant conserve un biais prudent sur le dollar couvrant une partie de son exposition induite par ses investissements sur des actifs américains. De même, le gérant estime qu'à l'approche des échéances électorales les débats quant à une relance budgétaire financée par davantage de dette, chère à plusieurs candidats démocrates, pourraient raviver les craintes des investisseurs.