Une telle opération pourrait générer de 5 à 12 milliards d'euros environ.

La vente de cette part minoritaire de Green Power pourrait se faire soit auprès d'un investisseur non coté, soit par une introduction en bourse, a indiqué Conti.

"Nous souhaitons vendre une part d'un volume maximal théorique de 49% afin de garder le contrôle" de la filiale, a déclaré Conti, qui s'exprimait en marge d'une présentation d'Enel Green Power.

Grâce à cette cession, Enel espère réduire sa dette de 50 milliards d'euros et conserver sa note de crédit "A".

Le mois dernier, Conti avait estimé que Green Power dans son ensemble serait correctement valorisée à plus de huit ou neuf fois son Ebitda, mais pas à plus de vingt fois cette valeur. Selon les calculs de Reuters basés sur l'Ebitda 2008, cette fourchette indique une valorisation de 9,4 à 23,6 milliards d'euros.

Concernant Green Power, le plan stratégique 2009-2013 d'Enel prévoit pour 2013 une hausse du bénéfice à 2,9 milliards d'euros, soit une augmentation de 50%. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) visé est de 1,6 milliard d'euros en 2013, contre 1,188 milliard en 2009.

La capacité de la filiale devrait être portée de 4.500 mégawatts aujourd'hui à 6.400 megmégawattsawatts en 2013, a ajouté Enel, qui prévoit de réaliser cette hausse en grande partie grâce à l'énergie éolienne.

Green Power a réalisé en 2008 un bénéfice net de 376 millions d'euros, a indiqué Conti.

Vers 10h20 GMT, le titre Enel gagnait 0,46%, à 3,82 euros.

Alberto Sisto et Stephen Jewkes, version française Gregory Schwartz