PARIS, 22 juillet (Reuters) - Alexandre Benalla, l'homme de confiance d'Emmanuel Macron accusé d'avoir commis des violences lors des manifestations du 1er mai à Paris, a été mis en examen dimanche, ainsi que quatre autres protagonistes présumés de l'affaire, dont trois policiers, a annoncé le parquet de Paris.

Alexandre Benalla, 26 ans, ex-chargé de mission et ex-chef de cabinet adjoint à l'Elysée sous le coup d'une procédure de licenciement, est mis en examen notamment pour "violences en réunion n'ayant pas entraîné d'incapacité totale de travail", "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l'autorité publique", "port et complicité de port prohibé et sans droit d'insignes réglementés par l'autorité publique".

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire jeudi au lendemain de révélations du journal Le Monde, qui a identifié Alexandre Benalla sur une vidéo amateur dans laquelle on peut le voir, coiffé d'un casque de police et entouré de CRS, frapper un jeune homme et malmener une jeune femme sur la place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris, en marge des manifestations du 1er-Mai.

Les trois policiers sont soupçonnés d'avoir fourni mercredi des images de vidéosurveillance de la Ville de Paris à Alexandre Benalla pour préparer sa défense. (Sophie Louet)