PARIS, 16 juillet (Reuters) - Six pays, dont la France, les Etats-Unis et l'Egypte ont exprimé mardi leur "leur vive préoccupation face aux hostilités en cours à Tripoli" et appelé à la cessation des combats en Libye ainsi qu'à la reprise du processus politique.

"Il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye", est-il écrit dans un communiqué commun, signé également par les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni et l'Italie.

Ces six pays "réitèrent leur vive préoccupation face aux hostilités en cours à Tripoli, appellent à une désescalade immédiate et à la cessation des combats actuels, et demandent instamment le retour rapide au processus politique sous les auspices des Nations unies".

Les affrontements en cours entre les forces gouvernementales libyennes et celles du maréchal Khalifa Haftar "menacent la stabilité du secteur de l'énergie en Libye et aggravent les drames humains liés aux migrations en Méditerranée", soulignent les pays signataires.

Ils se déclarent par ailleurs "profondément préoccupés par les tentatives menées actuellement par les groupes terroristes pour exploiter le vide sécuritaire dans le pays" et exhortent les parties prenantes "à se désolidariser des terroristes".

Les combattants du maréchal Khalifa Haftar, soutenus depuis des années par les Emirats arabes unis et l'Egypte, ont lancé fin avril, depuis l'est du pays, une offensive à Tripoli, où siège le gouvernement d'union reconnu internationalement. (Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)