Paris (awp/afp) - L'activité économique française a progressé de 3% au troisième trimestre, fortement tirée par la consommation des ménages, a indiqué mardi l'Insee, confirmant ainsi sa première estimation publiée fin octobre.

Le PIB est ainsi revenu "quasiment à son niveau d'avant-crise", se situant au troisième trimestre 0,1% sous son niveau du quatrième trimestre 2019, souligne l'Insee.

Durant ce troisième trimestre, le pouvoir d'achat des ménages est resté stable, après une progression de 0,2% au deuxième trimestre, souligne l' Insee.

Cela s'explique notamment par une accélération du revenu brut disponible des ménages à +0,8%, après +0,6% au trimestre précédent.

La masse salariale reçue par les ménages a bondi de 4,4%, tandis que le revenu des entrepreneurs individuels s'est replié de 5,4% avec la baisse des subventions versées par l'État via le fonds de solidarité, détaille l'Insee.

Ce dynamisme est tempéré par l'accélération de l'inflation (+0,7%), la hausse des cotisations et impôts ainsi que la baisse de certaines prestations (chômage et arrêt maladie), selon l'Insee.

La hausse des revenus et le rebond de la consommation des ménages (+4,9%) au troisième trimestre entraînent une diminution de 3,8 points du taux d'épargne des ménages, qui s'établit désormais à 17,5%, après 21,3% au deuxième trimestre.

"Il reste encore supérieur à son niveau moyen de 2019 (15%)", rappelle toutefois l'Insee.

Enfin, l'Institut indique que le taux de marge des entreprises s'est nettement replié (-2,8%) à 32,9% au troisième trimestre, avec la diminution des aides versées aux entreprises et de moindres gains de productivité.

afp/al