Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a recommencé la semaine du bon pied, en terminant lundi en hausse malgré les inquiétudes entourant la baisse des cours du pétrole.

L'indice vedette Dax est même parvenu à repasser au-dessus de la barre des 10.100 points, avec, sur la séance, une progression de 0,68% à 10.120,31 points. L'indice des valeurs moyennes MDax s'est montré un peu plus à la traîne, avec une hausse limitée à 0,33% à 20.400,86 points.

La séance avait pourtant débuté laborieusement pour la place francfortoise, perturbée, comme les autres marchés actions, par l'échec d'un accord entre les grands producteurs de pétrole sur un gel de la production, ce qui a eu pour effet immédiat de faire replonger la valeur de l'or noir.

Mais, alors que l'agenda économique allemand était vide et que le principal événement de la semaine, la réunion de la Banque centrale européenne ne se tiendra que jeudi, le marché est parvenu à inverser la tendance dans l'après-midi, après l'ouverture de Wall Street.

Les valeurs bancaires du Dax ont bien contribué à cette issue positive, l'action Commerzbank s'adjugeant 2,43% à 8,53 euros et celle de Deutsche Bank 1,79% à 15,63 euros, alors que leur concurrente américaine Morgan Stanley a agréablement surpris avec son bilan financier pour le premier trimestre.

Le constructeur automobile BMW (+2,60% à 80,41 euros) a fait encore mieux, porté par des commentaires positifs des analystes de Goldman Sachs.

Les actions d'Infineon (-1,12% à 12,38 euros) et de RWE (-1,32% à 11,97 euros) ont en revanche souffert. Le patron du fabricant de semi-conducteurs, Reinhard Ploss, a estimé, dans un entretien avec l'agence Bloomberg, que l'âge d'or des fusions dans ce secteur était désormais terminé.

Quant à l'énergéticien très présent dans le charbon RWE, à deux jours de son assemblée générale qui s'annonce agitée, il a vu son concurrent suédois Vattenfall, troisième producteur d'électricité en Allemagne, réussir enfin à céder ses activités déficitaires dans le charbon, qui vont devenir la propriété du tchèque EPH, au grand dam de l'ONG Greenpeace.

afp/rp