Francfort (awp/afp) - La Bourse de Francfort a fini jeudi en baisse, le Dax cédant 0,38%, l'élan des dernières semaines qui reposait sur l'espoir d'un accord commercial sino-américain étant retombé faute d'avancées concrètes.

L'indice vedette a terminé en recul pour la seconde séance d'affilée, cette fois de 49,8 points, à 13.180,23 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a, de son côté, cédé 0,02%, à 27.080,75 points.

Les derniers indicateurs moins bons que prévus en provenance de Chine "rappellent que l'économie mondiale souffre toujours du différend commercial (entre l'Empire du milieu et les Etats-Unis) et que les deux parties devraient bientôt conclure un accord pour éviter un nouveau ralentissement de la croissance", notait en matinée Milan Cutkovic, analyste chez AxiTrader.

Mais le front des bonnes nouvelles se tarit à ce sujet, aussi le marché a passé la séance dans l'attente de la poursuite de l'audition ce jeudi du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, devant une commission parlementaire.

- LES VALEURS DEFENSIVES, logiquement favorisées dans un climat de frilosité générale, ont connu des fortunes diverses. Le groupe immobilier VONOVIA (+0,88% à 47,04 euros) et l'énergéticien EON (+0,78% à 9,15 euros) ont fini en haut de tableau.

- Le lessivier HENKEL (+0,38% à 95,00 euros) a progressé même si son résultat du trimestre précédent a souffert du ralentissement économique et de charges liées à son virage numérique.

- L'énergéticien RWE (-2,46% à 25,89 euros) a en revanche été délaissé après qu'il eut relevé jeudi pour la seconde fois cette année ses objectifs annuels. Le titre reste sur une progression annuelle de 36,0%.

- Toujours du côté des valeurs défensives, MERCK (-3,28% à 106,15 euros) a glissé après avoir lui aussi rehaussé ses ambitions, dans le sillage de sa récente reprise du fournisseur de semi-conducteurs américain Versum.

- DAIMLER (-4,48% à 51,14 euros) : le constructeur de la Classe S a passé la séance en queue de Dax après avoir annoncé son intention de "supprimer des postes" pour économiser plus d'un milliard d'euros d'ici fin 2022, sans préciser le nombre d'emplois concernés.

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