Arqiva, qui avait tenté de se vendre avant d'annoncer son IPO de l'ordre de 1,5 milliard de livres (1,68 milliard d'euros) le 23 octobre, a justifié sa décision par "l'incertitude du marché des IPO". Il a ajouté qu'il "revisiterait" l'opération lorsque les conditions se seront améliorées.

L'islando-britannique Bakkavor a dit qu'il s'abstenait en dépit "d'une demande institutionnelle suffisante pour absorber le placement".

Il a évoqué "la volatilité du marché des IPO" pour surseoir à une opération elle aussi de l'ordre de 1,5 milliard de livres et n'a pas dit s'il reconsidèrerait la chose dans le cas où les conditions du marché deviendraient plus propices.

Les deux placements avaient suscité de grands espoirs de renaissance du marché des IPO britannique, au point mort depuis que la Grande-Bretagne a décidé, le 23 juin 2016, de quitter l'Union européenne (UE).

C'est ainsi que TMF, un prestataire de services aux entreprises, a préféré tirer un trait sur la Bourse le 27 octobre pour se vendre au fonds de capital investissement CVC Capital Partners moyennant 1,75 milliard de livres.

En revanche, Cabot Credit Management, la première entreprise britannique de recouvrement des créances, s'emploie à lever dans les 195 millions de livres par le biais d'une IPO en Bourse de Londres.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français)

par Ben Martin