23 octobre (Reuters) - La Chine envisage de remplacer la cheffe de l'exécutif hongkongais, Carrie Lam, par un dirigeant "intérimaire", a rapporté mardi le Financial Times, alors que la région administrative spéciale est secouée depuis plusieurs mois par un mouvement de contestation anti-gouvernemental.

D'après le journal, qui cite des sources au fait des délibérations, Pékin préfère que la situation se stabilise dans l'ancienne colonie britannique avant de prendre une décision finale à ce sujet, afin de ne pas avoir l'air de céder face aux manifestations.

Les manifestants, qui ont obtenu du gouvernement local qu'il retire le projet de loi sur l'extradition vers la Chine continentale à l'origine du mouvement de contestation, ont étendu leurs revendications et réclament notamment le départ de Carrie Lam.

Si le président chinois Xi Jinping décidait de remplacer Lam, dont le mandat prend fin en 2022, le successeur de celle-ci serait nommé d'ici à mars 2020, écrit le Financial Times. (Mekhla Raina à Bangalore; Jean Terzian pour le service français)