Avec la plus large majorité parlementaire depuis 1987, le Premier ministre Boris Johnson a reçu un mandat très clair pour donner suite à l'accord d'un Brexit ordonnée qu'il a signé avec l'Union européenne en octobre dernier, commente aujourd'hui Unigestion. En outre, la victoire absolument sans ambiguïté des "Brexiteers" lui donne la flexibilité pour nouer tout type de relation future avec l'UE - étroite ou souple - que les conservateurs détermineront être dans le meilleur intérêt du Royaume-Uni.

"Attendez-vous à ce que les actifs à risque britanniques affichent une bonne performance à court terme après les résultats législatifs d'hier. La livre sterling et les entreprises nationale devraient briller de mille feux. Les valeurs refuges comme les obligations d'État devraient en souffrir", estime le gérant.

Selon lui, la modération substantielle des incertitudes de Brexit, conjuguée à la première phrase d'un potentiel accord commercial entre les Etats-Unis et la Chine, qui vient d'être annoncé, devrait permettre de soutenir les actifs risqués.

Pour Unigestion, il faut se méfier des marchés obligataires souverains développés qui subiront de plein fouet les ajustements des anticipations des acteurs du marché.

"La hausse des rendements des obligations d'État pourrait au moins ralentir et peut-être même faire dérailler la belle réévaluation que connaissent les actions européennes et britanniques depuis que nous observons une modération dans les négociations pour le Brexit et dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine", conclut la société de gestion.