Addis-Abeba affirme que le Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), un projet hydroélectrique de 4 milliards de dollars, est crucial pour alimenter son développement économique, mais l'Égypte et le Soudan le considèrent comme une menace sérieuse pour leurs réserves d'eau vitales.

Les efforts diplomatiques déployés depuis longtemps pour résoudre le différend entre les trois pays n'ont guère porté leurs fruits.

L'Éthiopie considère le GERD comme la pièce maîtresse de son projet de devenir le plus grand exportateur d'électricité d'Afrique, avec une capacité prévue de plus de 6 000 mégawatts.

"Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé l'achèvement réussi du 3ème remplissage du GERD", a déclaré le bureau du Premier ministre sur Twitter, ajoutant que l'Éthiopie travaillait "pour garantir les avantages des pays du bassin inférieur".

Abiy a organisé une cérémonie pour mettre officiellement en marche la deuxième turbine du barrage jeudi, six mois après la mise en service de la première. Des photos partagées par le bureau d'Abiy le montrent debout sur un podium devant un énorme panache d'eau se déversant de l'avant du barrage.