(Autres citations de Saccomanni, trois derniers §)

MILAN, 7 septembre (Reuters) - L'Italie n'envisage pas de s'opposer aux tentatives de rachat de ses entreprises par des capitaux étrangers, a déclaré samedi à Reuters le ministre italien de l'Economie.

Le groupe de défense Finmeccanica est en discussions avancées pour vendre sa filiale AnsaldoEnergia au Sud-Coréen Doosan Heavy Industries tandis que l'homme d'affaires égyptien Naguib Sawiris s'est dit intéressé par Telecom Italia.

"Nous n'avons aucune stratégie pour empêcher de tels investissements", a dit Fabrizio Saccomanni, en soulignant que son gouvernement accueillait volontiers les investisseurs étrangers en Italie.

"Nous n'avons pas nécessairement de rôle à jouer dans des négociations particulières et je pense qu'il revient aux entreprises concernées de décider les termes et les conditions de prises de contrôle par des capitaux étrangers", a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Economie a confirmé que le gouvernement présenterait avant la fin du mois d'octobre un vaste programme de privatisation.

"Notre intention est d'étudier un programme complet qui inclut la vente de biens immobiliers mais aussi financiers dans des entreprises publiques", a-t-il dit.

"Nous devrions pouvoir expliquer le détail de ce programme en septembre ou octobre dans les grands centres financiers d'Europe, des Etats-Unis et d'Extrême-Orient", a précisé Fabrizio Saccomanni.

L'Etat en Italie détient d'importantes participations dans de grazndfes entreprises comme le géant du pétrole et du gaz Eni , Finmeccanica et Enel. (Lisa Jucca; Bertrand Boucey pour le service français)