Le Royaume-Uni fait entendre sa voix. Après le vote d’un projet de loi pro-démocratique au Sénat américain qui devrait être signé par Donald Trump, le Royaume-Uni commence aussi à dénoncer les agissements de Pékin. Le gouvernement accuse la Chine d’avoir torturé Simon Cheng, ancien employé du consulat britannique à Hong Kong. Ce dernier aurait été battu et contraint d’avouer des informations qu’il détenait sur les participants aux manifestations de Hong Kong. En revanche, l’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, Liu Xiaoming, a jugé que les remarques étaient fausses de la part du gouvernement britannique à Hong Kong et le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a déclaré que l’affaire n’était pas diplomatique, car elle impliquait un ressortissant chinois… La suite s’annonce tendue.

Cap sur le nord pour Boris Johnson. Le Premier ministre britannique s’est dirigé vers le nord du pays qui représente un lieu déterminant pour sa campagne. Après le débat télévisé qui n’a pas réussi à départager les deux candidats, les conservateurs continuent de garder leur avance sur le parti travailliste. Malgré ses fortes promesses comme l’augmentation des dépenses, le maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE, ou que 80% de l’énergie provienne de sources renouvelables d’ici 2030, le parti libéral démocrate de Jo Swinson continue de perdre du terrain après avoir connu un pic en octobre.

Source : Financial Times (moyenne des résultats obtenus par 11 instituts de sondage)

Et si les auditions publiques renforçaient Trump ? Ce n'est qu'une hypothèse, mais depuis le début des auditions publiques le 13 novembre dernier, les écoutes sur les chaînes d'informations sont relativement faibles par rapport à l'importance d'une procédure de destitution. Hier, une importante déclaration à l'encontre de Donald Trump a été faite par l'ambassadeur américain auprès de l'UE Gordon Sondland, qui a déclaré avoir suivi les ordres du président et reconnu l'existence d'un accord "donnant-donnant" avec l'Ukraine. Paradoxalement, le soutien des Républicains envers Trump ne semble pas affecté et Joe Biden se trouve tout de même dans une position fragile, tant les révélations sur la manière dont il s'est servi de sa position auprès de Barack Obama afin de favoriser les entreprises de son fils en Ukraine sont mal perçues.