La Fed ne devrait pas changer de posture, estime Véronique Riches-Flores
Les négociations budgétaires sont, pour leur part, au point mort, dépassées par l'urgence d'obtenir le vote d'un relèvement du plafond de la dette par le Congrès, qui a valu que J. Yellen tire la sonnette d'alarme dans la presse ces derniers jours, observe l'économiste.
Si l'on ajoute à cela le regain de volatilité des marchés de ce début de semaine, sur fond d'inquiétudes au sujet du risque de défaut d'Evergrande, sans parler des controverses éthiques soulevées par les investissements financiers de certains membres de la Fed, on comprendra que J. Powell a plus de raisons qu'il n'en faut pour ne pas changer grand-chose à sa posture, souligne Véronique Riches-Flores.
Confirmera-t-il une réduction des achats d'actifs avant la fin de l'année ? Rien n'est moins sûr et s'il s'aventure sur ce terrain, sans doute y mettra-t-il suffisamment de conditions pour ne pas enfermer la Fed dans une position périlleuse, voire intenable, estime l'économiste.
Cette dernière attend donc un biais toujours " dovish ", donc, comparativement aux attentes du consensus jusqu'à la fin de la semaine dernière, quitte à ce que les modifications apportées aux projections macroéconomiques et aux " Dot Plots " viennent tempérer le communiqué officiel.