• Les Etats-Unis relancent la production de terres rares :

Après la pénurie de semi-conducteurs, les Etats-Unis veulent réduire leur dépendance en matières premières stratégiques. Biden a lancé un plan de renforcement de la souveraineté en s’attaquant en premier lieu à la production de terres rares, présentes dans le moindre appareil électronique et dont la Chine est le premier producteur. En effet, d’après les informations de Novethic, la mine de Mountain Pass, en Californie, devrait être relancée. Arrêtée depuis les années 2000, elle pourrait atteindre un volume de production représentant 16% de l’offre mondiale de terres rares. L’Europe aussi veut aussi son indépendance, et projette de produire deux fois plus de semi-conducteurs d’ici 2030.

  • L’Opep+ devrait maintenir le même niveau de production de brut

Le prix du contrat de Mai du WTI (59,8$) et du Brent (63,4$) affichent une hausse de 1,2% ce matin. Aujourd’hui vers 14 heures (Paris), doit se tenir la réunion de l’Opep+, concernant le niveau de production de pétrole. Le marché semble s’entendre sur l’annonce du maintien du statu quo, dû entre autres à l’incertitude de la croissance et aux prévisions de la demande mondiale, revues à la baisse. En effet, le groupe de Vienne a réduit ses prévisions de 300 000 barils par jour pour 2021. Causé en partie par les restrictions mises en œuvre par les gouvernements Français et Allemand.

  • Fort rebond du commerce mondiale en 2021, d’après l’OMC

Le commerce mondial des marchandises, en volume, devrait augmenter de 8% en 2021. Après avoir baissé de 5,3% en 2020, ce qui est beaucoup moins que ce que prévoyaient les estimations (-9,2%). Un chiffre qui devrait ensuite ralentir pour l’année 2022 (4%). Un scénario qui reste fragile, et qui dépend énormément de l'efficacité et de la distribution des vaccins. Des prévisions qui restent en dessous de la tendance pré-COVID (voir graphique ci-après). Retrouvez le rapport complet de l’OMC ici.

Source : OMC

  • La SEC ouvre une enquête sur l’affaire Archegos 

Le gendarme des marchés financiers américains, la SEC (Securities and Exchange Commission), a commencé une enquête sur les transactions D’Archegos Capital Management. Certaines banques dont Goldman Sachs, Morgan Stanley et le Crédit Suisse en tête ont vendu en urgence en fin de semaine dernière de gros blocs d’actions détenus par le Hedge Fund de l’investisseur Bill Hwang. Cette situation a été provoquée par les positions à fort effet de levier de Hwang et un appel de marge que le fonds de gestion alternative ne pouvait pas honorer. Nomura, une autre banque impliquée dans l’événement a annoncé des pertes potentielles de l’ordre de 2 milliards de dollars. À la suite de cette annonce, le titre de la société a perdu 16% en séance. 

  • Biden, l’homme qui valait plus de 2 000 milliards de dollars  

Le président américain a appelé mercredi à recourir à l’autorité du gouvernement pour “remodeler” l’économie américaine. Le plan s'élèverait à 2 200 milliards de dollars et plus que de renouveler les infrastructures, il aurait également pour but de créer des emplois selon Sebastian Paris Horvitz Stratégiste chez LBPAM. Les grands postes de dépenses du plan sont : la rénovation des infrastructures routières (450 milliards USD), l'accès à internet (100 milliards), l’éducation (100 milliards), la construction de logements sociaux (200 milliards) ou encore la recherche et le développement (170 milliards). Ce plan sera financé par une augmentation des impôts, en particulier de l’impôt sur les sociétés qui devrait passer de 21% à 28%. Les bénéfices réalisés à l’étranger par les sociétés américaines devraient être imposés à 21% contre 10.5% actuellement. 

  • Deliveroo rate son départ

Entrée difficile à la bourse de Londres pour le champion de la livraison. Le titre a décroché de 26% lors de son premier jour de cotation. Quand on sait que de nombreux analystes prédisaient une entrée réussie à l'image de DoorDash aux Etats-Unis, Deliveroo rappelle plutôt les débuts décevants d'Uber. La principale crainte réside dans le statut des livreurs, véritable épée de Damoclès des entreprises de la livraison. Pour rappel, Deliveroo n'a pas encore atteint le seuil de rentabilité et face à la forte concurrence du marché, l’entreprise devra tirer son épingle du jeu pour intéresser les investisseurs.