Hugo Boss gagne 4,4% à 39,65 euros après la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Le groupe de luxe allemand a pleinement bénéficié de la reprise confirmée de la demande chinoise et de l'essor du digital dans un environnement marqué par la persistance des restrictions sanitaires dans de nombreux pays du monde. Pour Hugo Boss comme pour le reste du secteur, le reste de l'année, à commencer par le trimestre en cours, promet d'être encore plus solide grâce à la reprise mondiale et une base de comparaison très favorable.

Au premier trimestre 2021, Hugo Boss a accusé une perte nette de 8 millions d'euros, contre une perte de 18 millions un an plus tôt. Par action, la perte a été divisée par deux à 0,13 euro. Les analystes tablaient sur une perte de 0,39 euro, selon Invest Securities. Le broker tablait, lui, sur une perte de 0,59 euro.

Le résultat opérationnel courant est retourné dans le vert, à 1 million d'euros, après une perte de 14 millions au premier trimestre 2020. Le consensus visait une perte de 26 millions d'euros.

La marge brute a atteint 300 millions d'euros, en baisse de 14%, pénalisée par des campagnes promotionnelles. Le marché escomptait 273 millions.

Le chiffre d'affaires a reculé de 10% à données publiées pour atteindre 497 millions d'euros (-8% à taux de change constant). Les ventes en ligne ont quant à elles flambé de 72% et la dynamique a été très forte en Chine, avec un quasi doublement des ventes sur un an à la faveur notamment du nouvel an chinois en février.

Pour l'exercice complet, Hugo Boss n'a pas dévoilé de prévisions chiffrées. Le groupe prévoit cependant une nette amélioration en 2021.

"En particulier les ventes devraient quasiment doubler au deuxième trimestre compte tenu des effets de base très fort par rapport à l'an dernier et le groupe s'attend à générer un résultat opérationnel courant positif au deuxième trimestre", souligne Invest Securities.