- Les anciens présidents des deux principaux syndicats de pilote d'Air France et de KLM.
- Le président du syndicat des mécaniciens de KLM.
- Un ancien administrateur représentant les pilotes Air France.
Plus problématique, le processus de désignation lui-même serait critiqué :
- Par KLM, ulcérée par la tournure prise par les événements depuis le début de l'année, qui souhaite un rééquilibrage de la gouvernance (à son profit, évidemment).
- Par Delta et a priori aussi China Eastern, néo-actionnaires d'Air France KLM.
Le Graph du Jour : les principaux actionnaires identifiés d'Air France KLM (Source Zonebourse, Air France KLM, AMF)
Il est reproché à Capron de n'avoir aucune expérience dans l'aérien et de n'avoir jamais été numéro un d'un grand groupe. Dans un contexte explosif, est-ce le bon choix ? A moins que le conseil d'administration ne réserve une surprise en scindant, comme le réclament Delta et KLM, les fonctions de président et de directeur général ? Jusqu'à présent, il n'a cependant été question que de PDG.
Le conseil d'administration de la compagnie compte 18 membres, dont 3 ne sont pas nommés par l'assemblée générale (2 représentants des salariés nommés par le Comité de groupe français et par le Comité d’Entreprise Européen et 1 représentant de l'Etat nommé par arrêté ministériel). Les 15 autres membres sont désignés par les actionnaires, dont 2 proposés par l'Etat français et 2 par les actionnaires salariés. Au vu de la cacophonie actuelle, la désignation du futur patron n'aura peut-être pas lieu à l'issue du conseil d'administration prévu demain.
Le secteur aérien a connu un parcours heurté ces cinq dernières années. Malgré son envolée de 2017, Air France KLM reste en retrait