À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,28% à 4.097,23 points vers 12h00 GMT. À Francfort, le Dax cède 1,1% et à Londres, le FTSE 0,45%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 recule de 0,51%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent en revanche une ouverture de Wall Street en léger rebond alors que l'indice S&P 500 a encaissé lundi sa plus forte baisse depuis le mois de juin et que Tokyo a perdu 4,2% en clôture.

Dans leur sillage, les marchés émergents sont tombés à des plus bas de cinq mois, tandis que le rouble plongeait à un creux de cinq ans face au dollar.

L'indice MSCI émergents a perdu 1,2%, à son plus bas depuis août.

"On dirait que les marchés des pays développés courent après les marchés émergents", note Kit Juckes, responsable de la stratégie chez Société générale.

Aux valeurs en Europe, ARM Holdings chute de 4,5%, le concepteur de processeurs britannique ayant touché moins de royalties que prévu au quatrième trimestre sur ses processeurs utilisés dans les smartphones, du fait du ralentissement de la croissance des ventes d'Apple et Samsung.

De même, BP cède 1,7% après un net recul de ses résultats trimestriels, notamment en raison de la faiblesse des performances du raffinage et d'une augmentation de la provision liée à la marée noire.

En revanche, UBS s'adjuge 5,56% après avoir annoncé un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes en raison d'un crédit d'impôt et d'une amélioration de la performance dans la banque d'investissement.

Sur le marché des changes, le dollar et l'euro regagnent toujours un peu de terrain face au yen - qui a largement profité de sa qualité de valeur refuge ces derniers temps - après avoir touché leurs plus bas niveaux depuis fin novembre ce matin sur les marchés asiatiques.

La baisse des rendements des obligations du Trésor américain à leurs plus bas niveaux en trois mois lundi a déclenché un rebond de certaines devises émergentes comme la livre turque, le rand sud-africain et le forint hongrois.

De son côté, le dollar australien s'est envolé après que la Banque centrale australienne, qui a laissé son taux inchangé, a fermé la porte à toute baisse des taux.

Sur le marché du pétrole, le Brent retombe vers les 105,50 dollars le baril dans l'inquiétude sur la croissance des deux premiers consommateurs mondiaux, les Etats-Unis et la Chine. Toutefois, une série de problèmes d'approvisionnement, notamment en Mer du Nord et en Libye, limite les pertes.

L'or se maintient à 1.258,84 dollar l'once après avoir pris 1,1% la veille.

Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten