Charles St-Arnaud, Stratégiste en Investissement chez Lombard Odier IM pense que le vote de confiance, dont la tenue a été demandée par le chef du parti travailliste Jeremy Corbyn, a peu de chances d'aboutir. Selon lui, le Democratic Unionist Party (DUP) et les rebelles conservateurs n’ont aucun intérêt à renverser le gouvernement.

Dans ce scénario, la prochaine étape sera probablement que le Premier ministre rencontre ses homologues européens pour tenter d'obtenir des concessions et soumette un nouvel accord plus acceptable au Parlement.

Le gestionnaire d'actifs souligne cependant qu'on ne sait toujours pas si un tel accord serait approuvé lors d'un second vote. La porte serait alors ouverte à d'autres scénarios: Brexit sans accord, Brexit à la norvégienne, deuxième référendum, pas de Brexit du tout.

Pour Charles St-Arnaud, ce qui devient de plus en plus clair, c'est que le risque extrême d'un "Brexit sans accord" diminue rapidement. Il explique qu'il existe un large consensus sur le fait que ce scénario doit être évité à tout prix. Cela signifie qu'une prolongation du délai du 29 mars est très susceptible de permettre la réalisation d'autres scénarios, notamment un second référendum qui devient de plus en plus probable.