Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en forte hausse de 1,71% mardi, grâce à la perspective d'un nouveau plan de relance aux Etats-Unis et l'annonce par la Russie du développement d'un vaccin contre le coronavirus.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 103,75 points à 6.154,34 points.

Le marché britannique a démarré la séance sur les chapeaux de roues, grimpant même un temps de plus de 2%, avant de limiter un peu ses gains.

"Il s'agit d'une séance éclatante pour les marchés européens, grâce à des espoirs d'un nouveau plan de relance américain après les récents décrets signés par le président Trump, ainsi qu'aux informations sur un vaccin développé par des scientifiques russes", souligne Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les négociations sur le plan d'aide aux Américains sont toutefois poussives et la Maison Blanche et les démocrates se rejetaient la responsabilité du peu d'avancées après deux semaines de discussions tendues.

De son côté, la Russie a annoncé avoir développé le "premier" vaccin contre le coronavirus, une affirmation qui selon l'OMS doit encore être vérifiée indépendamment et scientifiquement.

LE TRANSPORT AERIEN GRIMPE. Les valeurs du secteur ont profité de l'espoir d'un vaccin qui donnerait un énorme coup de pouce à l'industrie du transport. Le groupe aérien IAG, propriétaire de British Airways, a pris 8,43% à 218,70 pence.

INTERCONTINENTAL HOTELS BONDIT (+4,80% à 4.193,00 pence). Le groupe hôtelier a bénéficié également de l'optimisme des marchés après avoir pourtant annoncé, sans grande surprise toutefois, être tombé dans le rouge au premier semestre en raison de la pandémie.

ROLLS-ROYCE EN HAUSSE (+3,01% à 273,70 pence). Le motoriste ne souffrait pas de la découverte de "signes d'usure" sur certains moteurs qui équipent certains appareils A350 d'Airbus, ce qui va pousser le groupe à inspecter les moteurs similaires "par précaution".

PRUDENTIAL DANS LE VERT (+2,84% à 1.267,00 pence). L'assureur a annoncé vouloir se désengager complètement de ses activités américaines, ce qui pourrait lui rapporter des milliards de dollars, pour se concentrer sur l'Asie et l'Afrique.

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