Londres (awp/afp) - La Bourse de Londres a terminé en nette baisse de 0,90% mardi, pénalisée par le secteur pétrolier et à l'issue de la dernière séance d'un trimestre favorable sur le marché malgré la pandémie.

A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 56,03 points à 6.169,74 points.

Mais sur l'ensemble du deuxième trimestre, il a engrangé 8,78%, signe que les investisseurs pensent que l'économie a passé le plus dur et devrait rebondir après des semaines de confinement.

Depuis le début de l'année, il chute toutefois encore de près de 20%.

Mardi, les investisseurs ont été pénalisés par le secteur pétrolier ainsi que "par des craintes sur la hausse des cas de coronavirus et des reconfinements dans certains endroits", comme dans la ville de Leicester au Royaume-Uni et dans des Etats américains, souligne David Madden, analyste chez CMC Markets.

Le marché a par ailleurs dû digérer l'annonce d'une chute du PIB britannique plus marquée que précédemment estimé au premier trimestre.

Et le plan de relance sur les infrastructures de 5 milliards de livres dévoilé par le Premier ministre Boris Johnson n'a pas laissé de marbre les investisseurs.

"L'économie britannique a besoin de toute l'aide qu'elle peut recevoir mais la somme en question est très faible", remarque M. Madden.

ROYAL DUTCH SHELL CHUTE (-3,68% à 1.224,00 pence). Le groupe a annoncé des dépréciations d'actifs de 15 à 22 milliards de dollars après impôts au deuxième trimestre pour refléter l'impact de la pandémie de coronavirus sur la demande et les prix de l'or noir, deux semaines après des annonces similaires de BP (-2,45% à 307,20 pence).

INTERCONTINENTAL HOTELS EN BAISSE (-2,17% à 3.567,00 pence). Le groupe hôtelier britannique a subi un effondrement de son activité au deuxième trimestre en raison de la pandémie tout en parvenant à rouvrir désormais 90% de ses hôtels dans le monde.

EASYJET SOUS PRESSION (-0,93% à 680,00 pence). La compagnie aérienne envisage de supprimer 700 postes de pilotes et de fermer trois bases au Royaume-Uni dans le cadre de son plan de restructuration déjà annoncé, indique mardi le syndicat Balpa.

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