Le gouvernement grec a remporté un vote de confiance au parlement dans la nuit de mardi à mercredi, ouvrant la voie à l'adoption d'un plan d'austérité, condition sine qua non au versement de l'aide du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne.

"Au cours des trois prochaines années, nous allons voir des économies différentes résoudre des problèmes différents. Pour les économies européennes, en particulier la Grèce, cela passera par un défaut", a déclaré à la presse à Taipeh Mohamed El-Erian, directeur général de Pimco, qui s'exprimait par visioconférence.

Il n'a pas précisé quels pays pourraient être concernés.

Mohamed El-Erian a laissé entendre par le passé que la Grèce ferait défaut et que l'Europe injectait en vain des milliards de dollars dans l'économie grecque.

La mise en défaut de la dette grecque ne devrait toutefois pas provoquer une nouvelle crise financière mondiale, a-t-il jugé.

"Il faudrait que l'Irlande, le Portugal, l'Italie et l'Espagne soient impliqués. Mais la Grèce est trop modeste en terme d'impact économique."

Faith Hung, Marine Pennetier pour le service français