Raymond James AM estime que les marchés actions offrent un potentiel avec une stricte approche thématique et l’étude de sous-jacents. Le gestionnaire d'actifs ajoute cependant quelques conditions : "l’absence de réelles tensions inflationnistes structurelles et sur toute confirmation d’une stabilisation des indicateurs avancés et en l’absence de remise en question de la zone Euro en dépit des turbulences politiques (point fondamental)." D'un point de vue thématique, Raymond James identifie quatre tendances à jouer concernant l'investissement en actions.

D'abord, la "régionalisation de la croissance" favorise la croissance des chiffres d'affaires, la flexibilité des outils de production notamment dans leur localisation face aux tarifications douanières et une réactivité sur le change.

Deuxièmement, le thème "reflation" suggère l'étude des gains de productivité face aux difficultés d'embauche des entreprises générant de la hausse salariale et au développement des capex en matière de digitalisation.

Ensuite, ajoute Raymond James AM, l'"économie disruptive ou la Digitalisation 4.0", en relation avec "l'expérience client" nécessaire pour maintenir sa loyauté, réclame le suivi des investissements consacrés à la gestion des projets, à la conservation des talents...

Enfin, conclut le gestionnaire d'actifs, les "situations spéciales", dont les montants en termes de M&A ont atteint un record au niveau mondial au premier trimestre (1200 milliards de dollars), demeurent en phase avec une volonté de redéfinir les contours des grands groupes face à la montée de nouvelles stratégies concurrentes.