WASHINGTON - Maria devrait forcir rapidement et devenir un ouragan "majeur" en arrivant sur les petites Antilles dans les prochaines heures, annonce le Centre américain des ouragans.

Désormais classé en catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, le cyclone est attendu dans l'après-midi ou ce soir sur les îles du Vent, avec des vents pouvant atteindre 195 km/h.

L'alerte maximale ("violette") cyclonique a été déclenchée en Martinique, ce qui impose un confinement total des habitants, a déclaré le préfet du département français d'outre-mer, Franck Robine. La Guadeloupe est en vigilance orange, précise Météo France sur son site.

Maria se trouvait lundi à 11h00 locales (15h00 GMT) à 150 km à l'est-sud-est de la Martinique et de la Dominique.

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NEW YORK - Les Etats-Unis n'ont pas changé d'avis au sujet de l'Accord de Paris sur le climat et comptent toujours s'en retirer s'ils n'obtiennent pas de meilleures conditions dans le cadre d'une renégociation, a assuré Gary Cohn, principal conseiller économique de Donald Trump.

Le président américain, qui a annoncé sa décision en juin, le juge défavorable pour l'activité économique et l'emploi et considère qu'il porte atteinte à la souveraineté nationale, mais les signataires ne semblent pas prêts à renégocier.

"Nous avons été très clairs quant à la position du président et de l'administration sur l'Accord de Paris", a déclaré son conseiller à l'issue d'un petit-déjeuner informel avec les ministres d'une douzaine de pays, en marge de l'Assemblée générale de l'Onu.

"Nous nous retirons de l'Accord de Paris à moins que nous puissions renégocier des termes plus favorables aux Etats-Unis. Cette position a été exprimée très clairement lors du petit-déjeuner", a dit la Maison blanche dans un communiqué.

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VIENNE - Les Etats-Unis et l'Iran, réunis à Vienne pour une conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), se sont de nouveau disputés lundi sur les modalités de surveillance des activités nucléaires de Téhéran.

L'ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, a demandé le mois dernier à l'AIEA d'inspecter des bases militaires iraniennes pour vérifier si Téhéran respectait les engagements contenus dans l'accord de Vienne de juillet 2015.

"Nous n'accepterons pas une application faible et inadaptée de l'accord de surveillance", a déclaré le secrétaire américain à l'Energie, Rick Perry, lors de la réunion de l'AIEA.

Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi, estime que les demandes de Washington sont contraires à l'accord sur le nucléaire.

NEW YORK - Dans un message voilé à Donald Trump, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a jugé "essentiel" de maintenir l'accord sur le nucléaire iranien tout en se disant ouvert à des compléments après 2025.

Le président américain, qui a promis en 2016 durant la campagne présidentielle de "déchirer" l'accord de Vienne, doit décider d'ici le 15 octobre s'il "certifie" ou non devant le Congrès que Téhéran respecte les termes de l'accord de 2015. Il a validé l'accord à deux reprises depuis son élection, cette "certification" intervenant tous les 90 jours.

"Il est essentiel de maintenir pour éviter une spirale de prolifération et encourager ainsi les parties les plus dures en Iran à se lancer dans l'acquisition de l'arme atomique", a déclaré Jean-Yves Le Drian lors d'un point de presse en marge de la 72e Assemblée générale des Nations unies à New York.

L'accord de Vienne prévoit la levée progressive des sanctions adoptées par le Conseil de sécurité, l’Union européenne et les Etats-Unis contre l'Iran en échange d'engagements de Téhéran sur son programme nucléaire.

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NEW YORK - Le dossier du nucléaire nord-coréen devrait dominer en partie le grand rendez-vous diplomatique annuel que constitue le débat de l'Assemblée générale des Nations unies qui s'ouvre mardi à New York.

Et pas seulement parce que Donald Trump l'évoquera, à l'occasion de son premier discours à l'Onu en tant que président des Etats-Unis. Un baptême du feu que connaîtra aussi le président français, Emmanuel Macron.

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FRANCFORT-SUR-L'ODER - Alternative pour l'Allemagne (AfD) prépare son entrée au Bundestag et la perspective de voir arriver dans le centre névralgique de la démocratie allemande un parti que le ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, a comparé aux nazis trouble les autres formations politiques.

Créé en 2013 pour lutter contre la monnaie unique européenne, l'AfD s'est mué progressivement en parti anti-immigration, profitant de la décision d'Angela Merkel d'ouvrir les frontières aux réfugiés en 2015 pour progresser dans les urnes lors des élections régionales.

A moins d'une semaine des élections fédérales du 24 septembre, le parti est crédité d'environ 10% des voix. Il gagne deux points dans la dernière enquête de l'institut Emnid publiée dimanche, à 11%.

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PARIS - L'UNSA-Ferroviaire, deuxième syndicat en importance à la SNCF, a annoncé lundi qu'elle participerait à la journée de mobilisation du 21 septembre organisée par la CGT, premier syndicat de l'entreprise, contre la réforme du Code du travail.

L'organisation syndicale, qui ne s'était pas associée au mouvement de grève du 12 septembre, estime que la réforme provoquera "en l'état un recul social important pour l'ensemble des salariés, y compris ceux du monde ferroviaire".

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PARIS - Le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé quatre mesures budgétaires destinées à mettre en oeuvre son "plan climat", dont une extension de la prime à la casse qui pourrait concerner plus de 100.000 véhicules en 2018.

Dans une interview publiée lundi par Libération, Nicolas Hulot ajoute qu'il souhaite instaurer un "chèque énergie" pour les plus modestes, transformer un crédit d'impôt en prime à la réalisation de travaux d'isolation et donner un coup de pouce à certains ménages pour le changement de chaudières au fioul.

Ces quatre mesures "permettront à tous les Français, et en priorité aux plus modestes, de participer à la lutte contre le changement climatique et la pollution de l'air", justifie Nicolas Hulot.

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PARIS - Le budget alloué aux conditions matérielles de la police augmentera de 5,4% l'année prochaine pour atteindre 196 millions d'euros, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

Le gouvernement, qui promet par ailleurs le recrutement de 10.000 agents supplémentaires durant le quinquennat, entend répondre là à la colère au sein des services de police à propos de la vétusté de certains commissariats et d'une partie de l'équipement, y compris des armes et des gilets pare-balles.

Samedi, plusieurs centaines de policiers et leurs familles ont manifesté dans les grandes villes de France pour dénoncer les conditions de travail des forces de l'ordre.

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PARIS - Le montant de la pension de retraite de base augmentera de 0,8% le 1er octobre, rapportent les Echos.

Cette revalorisation concernera les régimes alignés, à savoir le régime général des salariés du privé, le RSI des indépendants et la MSA des agriculteurs, précise le quotidien économique et financier. Ce coup de pouce, écrit le journal, "intervient après trois années de vaches maigres".