KATMANDOU - Les recherches se poursuivent au Népal pour secourir les victimes coincées sous les décombres de bâtiments détruits par le séisme qui a frappé samedi Katmandou et le centre du pays, alors que l'aide internationale commence à s'organiser.

Selon un bilan encore provisoire communiqué en fin de journée par le ministère de l'Intérieur, au moins 2.460 personnes ont péri et près de 7.000 autres ont été blessées par la secousse d'une magnitude de 7,9 sur l'échelle de Richter, également ressentie sur les pentes du mont Everest où une avalanche a partiellement détruit le camp de base, faisant au moins 17 morts.

Certaines zones montagneuses du Népal restent inaccessibles, les routes étant coupées, et le travail des secouristes est encore compliqué par le mauvais temps et les nombreuses répliques sismiques qui secouent le pays.

L'une d'elles, particulièrement forte (6,7 sur l'échelle de Richter), a été ressentie aujourd'hui jusqu'à New Delhi, en Inde, et a déclenché de nouvelles avalanches sur les pentes de l'Everest et des sommets voisins, ont rapporté des témoins et l'institut de veille géologique américain (USGS).

A Katmandou, où 1.100 personnes au moins ont trouvé la mort, les secours creusent parfois à mains nues dans les décombres, ou munis de simples pioches, faute de pouvoir manoeuvrer les pelleteuses dans les rues étroites de la vieille ville.

De nombreux pays, dont les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Inde, qui déplore 66 morts, et le Pakistan ont annoncé l'envoi de matériel et d'équipes de sauveteurs, tandis que les ONG humanitaires tentent de coordonner l'aide.

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CILACAP, Indonésie - Les proches de plusieurs étrangers dans le couloir de la mort en Indonésie pour trafic de drogue ont appelé aujourd'hui les autorités du pays à la clémence, appels relayés par les gouvernements concernés ainsi que par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Neuf des dix condamnés à mort (deux Australiens, trois Nigérians, une Philippine, un Brésilien, un Ghanéen et un Indonésien), ont été informés qu'ils seraient exécutés dans les jours à venir, peut-être dès mardi.

Le Français Serge Atlaoui a obtenu lui un sursis pour des raisons qui demeurent confuses. A Paris, le ministère français des Affaires étrangères réaffirmait samedi la "mobilisation totale" de la France pour obtenir sa non-exécution.

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BEYROUTH - L'aviation syrienne a bombardé aujourd'hui la ville de Djisr al Choughour, dans le nord-ouest de la Syrie, conquise la veille par des insurgés islamistes, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Une vingtaine de frappes ont visé cette ville proche de la frontière turque, dans le gouvernorat d'Idlib, précise l'OSDH qui s'appuie sur un réseau d'informateurs en Syrie.

Les raids aériens qui ont débuté dans la nuit ont fait au moins 27 morts, des insurgés pour la plupart. De violents affrontements se poursuivaient dimanche dans le sud de la ville.

La capture de cette ville de 50.000 habitants par une alliance de groupes islamistes armés, dont le Front al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda, est un revers pour les forces gouvernementales qui ont déjà perdu Idlib le mois dernier.

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ADEN, Yémen - Au moins cinq raids aériens ont visé ce matin des positions militaires et les abords du palais présidentiel dans la capitale yéménite Sanaa, tandis que des navires de guerre étrangers ont pilonné des positions des rebelles chiites Houthis près du port d'Aden, ont rapporté des habitants.

Il s'agit des premiers bombardements à Sanaa depuis que la coalition arabe formée par l'Arabie saoudite a annoncé, il y a près d'une semaine, la fin de son offensive aérienne contre les miliciens chiites Houthis et leurs alliés.

Cette suspension est restée lettre morte, les combats se poursuivant notamment dans le Sud près d'Aden et de Taëz, les deuxième et troisième villes du pays.

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KIEV - Un soldat ukrainien a été tué et sept autres blessés ces dernières heures dans l'est de l'Ukraine, où les tensions sont de nouveau vives entre les forces ukrainiennes et les séparatistes prorusses.

D'après le porte-parole de l'armée ukrainienne, Oleksander Motouzyanyk, qui a fait état de ce nouveau décès, les rebelles ont intensifié leurs attaques contre les forces gouvernementales en violation du cessez-le-feu.

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BUJUMBURA - Deux manifestants burundais ont été tués par la police lors d'un rassemblement organisé dans la capitale, Bujumbura, contre la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat, a annoncé la Croix-Rouge locale.

Au lendemain du congrès du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), qui a entériné la nouvelle candidature de Nkurunziza, les autorités burundaises avaient interdit tout rassemblement.

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HAMBOURG/FRANCFORT - Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, a annoncé hier sa démission avec effet immédiat de toutes ses fonctions après un bras de fer de plusieurs semaines avec le président du directoire Martin Winterkorn.

Âge de 78 ans, Ferdinand Piëch a passé plus de 20 ans au plus haut niveau du constructeur automobile allemand.

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MARSEILLE - Deux hommes ont été tués par balles et un troisième grièvement blessé ce matin dans une fusillade à Marseille, a-t-on appris de source policière.

Les deux victimes, âgées d'une trentaine d'années, ont été abattues vers 5h30 dans un commerce des quartiers nord de Marseille, dans le XIVe arrondissement de la ville, précise-t-on de même source, confirmant une information de La Provence.

Il pourrait s'agir du troisième règlement de comptes mortel perpétré en une semaine dans la région.