Zurich (awp/ats) - Principales informations économiques de la journée, résumées par l'ats:

HÔTELLERIE: Les hôteliers suisses ont enregistré un bon premier semestre. Les nuitées se sont portées à 17,6 millions, soit une hausse de 4,4% par rapport à la même période de 2016. Les touristes étrangers sont en progression. Les Suisses ont généré 8,1 millions de nuitées, soit une hausse de 4%. Avec un total de 9,5 millions de nuitées, la demande étrangère a augmenté de 4,7% selon les chiffres provisoires publiés par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

CONJONCTURE: Les prix à la consommation en Suisse (IPC) ont encore reculé en juillet, de 0,3% par rapport à juin, où ils avaient déjà baissé de 0,1%. En rythme annuel, ils ont en revanche renchéri de 0,3%. L'indice des prix à la consommation s'est établi à 100,6 points en juillet (décembre 2015=100), indique l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

POLITIQUE MONÉTAIRE: Les réserves en devises étrangères détenues par la Banque nationale suisse (BNS) augmentent à nouveau après deux mois consécutifs de baisse. Elles se sont inscrites à 714,3 milliards de francs suisses en juillet, en progression de 3% ou 20,7 milliards de francs suisses sur un mois.

BANQUES: UBS a conservé sa première place mondiale dans la gestion de fortune. Son rival, Credit Suisse, se classe, lui, au sixième rang du classement annuel établi par la société de conseil Scorpio Partnership. A fin 2016, UBS gérait 2068,67 milliards de dollars (1991,72 milliards de francs suisses), en hausse de 3,4% sur un an, rapporte le cabinet londonien, qui se définit comme le leader mondial de la recherche en matière de gestion de fortune. Quant au numéro deux bancaire helvétique, il est surclassé par la Banque Royale du Canada (RBC).

CONJONCTURE: La situation s'est sensiblement détendue pour les entreprises suisses depuis le début de l'année. Même si l'indicateur du KOF sur la situation des affaires a légèrement fléchi en juillet, l'économie helvétique va de l'avant, estiment les experts de l'institut zurichois. L'indicateur de l'activité dans le secteur privé ayant progressé à six reprises auparavant, la situation reste bonne dans l'ensemble, a indiqué le Centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich dans un communiqué. Concernant l'avenir, les entreprises se montrent plus confiantes qu'en début d'année.

MÉDIAS ET PUBLICITÉ: Bertrand Jungo va prendre les rênes de la société publicitaire Admeira. L'ancien directeur général du groupe Manor prendra ses nouvelles fonctions le 1er septembre, a indiqué la coentreprise de Swisscom, de la SSR et de l'éditeur Ringier lancée il y a une année. Bertrand Jungo a dirigé le groupe Manor de 2006 jusqu'au début de cette année, après avoir passé 16 ans au service de la chaîne de grands magasins dans différentes fonctions, précise le communiqué. Agé de 51 ans, sa mission principale au sein d'Admeira sera de "développer la plus grande régie de Suisse".

LABORATOIRES: L'opérateur genevois de centres de diagnostic Unilabs poursuit son expansion hors frontières avec le rachat, pour un montant non spécifié, de son homologue péruvien Blufstein. L'opération doit encore recevoir l'aval des autorités compétentes. La cible d'acquisition dispose de 31 centres de collectes et de quatre laboratoires hospitaliers. Blufstein vient ainsi étoffer le panier d'emplettes réalisé par Unilabs depuis le début de cette année.

CORRUPTION: Le parquet sud-coréen a requis 12 ans de réclusion à l'encontre de l'héritier de l'empire Samsung dans le retentissant scandale de corruption qui a causé la chute de l'ex-présidente Park Geun-Hye. Lee Jae-Yong est accusé d'avoir soudoyé la confidente de l'ombre de l'ex-présidente. M. Lee, vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung Lee Kun-Hee, était le "bénéficiaire ultime" des délits commis lors de ce scandale, a déclaré le procureur.

AUTOMOBILE: Toyota compte finalement produire des pick-ups et peut-être des SUV à sa nouvelle usine mexicaine. Ce revirement du constructeur automobile nippon fait suite aux menaces du président Donald Trump de pénaliser le constructeur s'il assemble des voitures compactes au sud de la frontière américaine. Le groupe japonais prévoyait initialement de produire des berlines Corolla dans l'usine en chantier dans l'Etat central de Guanajuato, mais il va finalement assembler ces modèles et un nouveau crossover Mazda aux Etats-Unis.

SCANDALE DU DIESEL: Le superviseur allemand des marchés financiers (Bafin) a lancé une enquête visant Daimler et Volkswagen (VW). L'investigation porte sur une possible infraction aux règles de communication avec les investisseurs. Le Bafin "cherche à savoir chez Volkswagen et Daimler si l'obligation d'informer le marché a été respectée, à la suite de leur autodénonciation présumée" pour avoir participé à un cartel, a déclaré une porte-parole de l'autorité. Elle confirmait des informations du journal allemand Handelsblatt.

TECHNOLOGIES: Google était dimanche au centre d'une controverse après une prise de position d'un salarié dans une note interne. Celui-ci explique que la très faible présence des femmes dans la "tech" était due à des différences biologiques. Cette note, qualifiée de "sexiste" par la presse américaine, a ravivé le débat en cours sur l'existence d'une "culture sexiste et de harcèlement" dans le milieu technologique, largement dominé par les hommes.

AUTOMOBILE: Le constructeur automobile français Renault a signé un important accord en Iran afin de produire à terme 300'000 voitures par an dans ce pays via une coentreprise. Celle-ci fera l'objet d'un investissement de 660 millions d'euros (près de 681,5 millions de francs suisses). La nouvelle coentreprise sera détenue à 60% par Renault, l'Organisation pour la rénovation et le développement industriel (20%) - un organisme public iranien - et la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh en détenant chacune 20%.

ats/rp