Les rendements ont continué de chuter sur les marchés développés au deuxième trimestre, la BCE et la Fed ayant clarifier leurs positions lors de leurs dernières annonces, souligne l'équipe de Recherche et de Stratégie de SPDR. Toutes deux ont adopté des postures qui restent "accommodantes" en raison de l'environnement de marché, précise la société de gestion.

Même si ces signaux ont poussé les rendements des marchés développés à des niveaux bas (poussant 12500 milliards de dollars de l'indice Bloomberg Barclays Global Aggregate en territoire négatif),cela ne signifie pas pour autant que les rendements obligataires réaugmenteront brutalement.

Au contraire ajoute SPDR, les rendements sont potentiellement plus proches de leur fair value aux États-Unis. La Banque Centrale Européenne pourrait quant à elle adopter une politique encore plus accommodante avant le départ de Mario Draghi de la présidence de la BCE, ce qui pourrait venir soutenir les marchés.

Dans cet environnement estime le gérant, opérer un arbitrage entre duration et rendement reste un véritable défi.

Alors que la Réserve fédérale a ouvert la voie à de possibles baisses de taux, les rendements semblent poursuivre leur mouvement de recul. Dans le même temps, le rendement des marchés obligataires des principales économies développées est limité. La reprise momentanée de l'incertitude, conjuguée au ralentissement de la croissance économique mondiale, pourrait amener les investisseurs basés dans des marchés où les rendements sont extrêmement bas (EUR, CHF, JPY) à envisager la duration sur une base plus globale.
Si la Fed réduit ses taux et que la BCE renoue avec le Quantitative Easing avec de potentielles nouvelles baisses à la clé, maintenir une exposition en " broad duration " pourrait aider les investisseurs à surmonter la volatilité des marchés et la faiblesse des indicateurs économiques.