Dans une de ses notes, State Street Global Investors (SSGA) estime que la reprise demeure encore bien fragile au sein de la zone euro qui devrait continuer à subir les affres de sa crise de la dette si des réformes énergiques ne sont pas mises en oeuvre tant sur le plan de la maîtrise budgétaire que de la relance économique. En dépit d'un mouvement de crispation en mars, SSGA observe que les actions ont largement bénéficié du regain d'appétence au risque sur le premier trimestre 2012, et ce, toutes zones géographiques confondues.


L'indice MSCI EMU a ainsi progressé de 9,72% tandis que le MSCI North America s'inscrivait en hausse de 9,26% en euros. Le MSCI Emerging Markets enregistrait quant à lui une hausse de plus de 11% en euros. Le segment des petites et moyennes capitalisations n'a pas démérité et a profité de l'embellie, le MSCI Europe Small Cap a ainsi progressé de 15,68% en euros sur le premier trimestre.

Pour autant, les marchés obligataires se sont relativement bien maintenus, hormis les obligations d'Etat américaines qui ont reculé de 3,01% en euros, relève le gérant d'actifs. Les obligations d'Etat ainsi que les obligations corporate de la zone euro ont progressé de 3,51% et de 5,14% respectivement sur le trimestre.

Dans la foulée du dernier trimestre, la société de gestion a légèrement accentué sa surpondération globale des actifs risqués dès le mois de janvier 2012. Son indicateur de régime de marché (Market Regime Indicator - MRI) développé en interne a capté la nette recrudescence de l'appétence au risque. Cela les a incités à poursuivre le mouvement de re-sensibilisation de ses portefeuilles et à augmenter son budget de risque actif.

Le gérant a conservé un biais plus marqué sur les actions internationales hors zone euro (Etats-Unis et Pays Emergents notamment). Enfin, il est resté significativement sous-exposé aux obligations d'Etat, en particulier émis par des pays de la zone euro.