Les T-Bonds US glissent de -3Pts vers 1,440% (meilleur score depuis le 3 mars) : ils affichent désormais -12Pts sur la semaine et -20Pts par rapport à vendredi dernier, avant publication du 'NFP' (qui constitué un moment décisif avec l'accélération de l'inflexion à la baisse amorcée début mai.

La décrue n'a pas été impactée par un solide indice 'UMich' de confiance du consommateur américain qui s'améliore de +3,5Pts au mois de juin et s'établit à 86,4 en estimation préliminaire.
Le consensus tablait sur une hausse plus modérée vers 85... qui reste assez éloigné de sommets d'avril, au-delà de 88.

Pas de 'stats' ni de 'market movers' en Europe : la dynamique positive n'a donc connu aucune entrave et se perpétue.
Le rendement de nos OAT reflue de presque -2Pts, en-deçà du seuil des 0,10% (à 0,092%), les Bunds effacent également -2Pts vers -0,2800% (soit -6Pts en hebdo, et -10Pts par rapport à vendredi dernier à l'ouverture).

Plus Sud, les Bonos effacent encore -3,5Pts à 0,35% italiens se détendent de près -5Pts à 0,7370%, soit -15Pts hebdo, la meilleure performance depuis l'inversion du 20 au 26 mai dernier (ils retrouvent leurs niveaux de la mi-avril).

La conférence de presse de Christine Lagarde de jeudi semble avoir conforté les marchés de taux dans leur vision 'Goldilocks' des 18 prochains mois : statu quo sur les taux, soutien monétaire maximum jusqu'à fin mars 2022, 'inflation transitoire' contenue sous les 2%

Outre-Manche, les Gilts finissent bien la semaine, sur une détente de 0,735% vers 0,7000%...même si les relations avec l'UE (accord douanier avec l'Ulster) et l'Ecosse (velléités indépendantistes) se tendent, les investisseurs ne s'en alarment pas encore.

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